

Mais prenez garde, mes chers conspirateurs de l’élégance ! Ce ne sera point un simple bal, une aimable promenade entre flûtes et fanfreluches. Non. Ce sera un rendez-vous d’aventure, une cavalcade romanesque, une immersion totale dans les brumes du XVIIIe siècle, là où l’ombre des contrebandiers s’étire sur les falaises, où les serments se chuchotent à la lueur des chandelles et où chaque regard dissimule un secret. Mais vous, êtes-vous véritablement prêts ?
Prêts à tirer le mousquet sans trembler, à escalader les rochers comme un bouquetin agile, à croiser le fer avec panache, à disparaître à cheval dans les bois tel un souffle de vent chargé de poudre et de mystère ? Si vous avez le moindre doute, qu’il soit dissipé sur-le-champ, car l’occasion de vous aguerrir vous est offerte sur un plateau d’argent (massif, bien entendu).
Ce vendredi 23 mai, de 16h30 à 19h30 précises, qu’on se le dise dans les bastides et les bastions, le Stade Veyron La Croix deviendra le théâtre d’un entraînement d’un genre tout à fait singulier, que dis-je, une épreuve initiatique digne des plus grandes sociétés secrètes. Sous le regard bienveillant du Premier Magistrat de la Cité et de sa fine équipe d’architectes de l’imaginaire communal, un véritable camp d’entraînement à la contrebande légendaire prendra vie.
Les plus vaillants pourront s’initier, encadrés par des associations aux talents insoupçonnés, à l’art de la fuite rapide, de la résistance physique, du lancer de précision et peut-être même à celui de l’expression corporelle en jupon ou en pourpoint ! On raconte déjà – entre deux bouchées de brioche tiède – que des maîtres d’armes et des contrebandiers farouches seront présents, prêts à transmettre leur savoir aux futurs héros de la Saison. Car oui, vous ne serez point de simples invités, mais des acteurs de l’Épopée, des porteurs de légende, des résistants costumés au destin flamboyant !
Ainsi donc, mes chers, il est temps de délaisser les banquettes du théâtre pour fouler le sable de l’arène. Ajustez vos redingotes, domptez vos perruques et chargez vos esprits d’audace : car l’heure n’est plus au badinage, mais à l’action stylée.
Et d’ici là, ne cessez jamais de rêver grand, de marcher droit et de sourire de travers.
Avec la plus respectueuse et impertinente fidélité,
Votre dévoué,
Sir Etienne de Saint-Geoirs