Caramels, bonbons et chocolats…

Très chers lecteurs,

Laissez-moi vous entraîner dans un récit aussi riche d’esprit qu’en calories ! Figurez-vous que tout près de mon secrétaire, à un jet de napperon, dirais-je, un atelier de pâtisserie s’est érigé tel un temple dédié à l’art sucré.
À peine y ai-je pénétré que mon regard fut captivé par une vision aussi hypnotique qu’un songe : des pyramides de douceurs savamment agencées, défiant les lois de la gourmandise et de la gravité !
Cookies dorés à souhait, bonhommes de pain d’épices au cœur tendre de chocolat, financiers caramélisés à la perfection, et canelés dont la carapace croustillante cache un intérieur moelleux… chacun de ces trésors semblait murmurer une invitation à la déraison. Mais qui était donc à l’œuvre derrière ces merveilles ?

Nulle autre que la délicieuse et dévouée Comtesse d’Amore, artiste pâtissière aux doigts d’or, accompagnée de sa fille, la gracieuse demoiselle Maïa et de la talentueuse Marquise de Biolay. Et sachez que ces dames de talent n’ont point seulement enchanté nos papilles ! Non contentes de ravir nos sens, elles ont également transformé le lieu en une véritable forêt enchantée, où sapins, animaux de bois et jarres pleines de friandises se mêlent dans une harmonie parfaite.

D’ailleurs, connaissez-vous la spécialité sucrée la plus en vogue ? En ce XVIIIème siècle rayonnant, sachez que les « puits d’amour » font fureur parmi les délicatesses sucrées.

Composées d’une pâte feuilletée croustillante, garnie de crème pâtissière (ou de confiture) et parfois recouvertes de caramel, ces douceurs séduisent toute la société. Pour memento, cette pâtisserie a été créée par le grand cuisinier, Vincent La Chapelle, qui publia, pour la première fois la recette en 1733 dans son livre « Le Cuisinier moderne ».
Initialement sous forme de grand vol-au-vent, elle se déclinera en bouchées individuelles à la demande (nous dit-on) de Mme de Pompadour, favorite de Louis XV.
Autant de bouchées qui incarnent à merveille le raffinement et les plaisirs gourmands, devenant un incontournable des tables aristocratiques.

Et comme une gourmandise en appelle une autre, je me dois de vous rappeler que ce vendredi, à 18h30, vous pourrez venir récupérer une édition exclusive regroupant les douze premières chroniques réunies en de petits paquets prêts à orner vos bibliothèques. Mais prenez garde, mes chers amis, car leur nombre est plus limité que le sucre sur un biscuit allégé !

Enfin, cette fin de semaine s’annonce comme un prélude aux festivités tant attendues.
Le marché de Noël, ce dimanche, saura combler les cœurs et émerveiller petits et grands.
D’ici là, je vous salue la plume encore imprégnée du parfum de cannelle et de vanille…

Votre dévoué,
Sir Etienne de Saint-Geoirs

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