Des mots… dés

Très chers lecteurs,
Vingt semaines ! Oui, voilà déjà vingt chroniques que nous partageons ensemble cette exploration passionnante de notre merveilleux siècle avec ses gourmandises, ses curiosités, ses secrets, ses extravagances et ses merveilles…
Parlons aujourd’hui des mots. Ces petits trésors du langage, capables d’être doux comme une caresse ou piquants comme une fourche. Mais avouez-le, rien n’est plus savoureux qu’une insulte bien ciselée, un éclair verbal qui claque et laisse son destinataire bouche bée. Aujourd’hui, osons plonger ensemble dans le monde effroyable et si croustillant des vilains mots et dans ces recoins de tavernes où les joutes verbales sont érigées au rang de l’Art et les injures, de véritables œuvres d’orfèvrerie.

Imaginez donc croiser un Sardanapale, ce débauché qui se vautre dans le vice avec une nonchalance presque admirable. Un personnage à la fois fascinant et exaspérant, qui semble avoir fait de l’excès son mode de vie. Et voilà qu’arrive un viédase, ce bon à rien patenté, paresseux comme une couleuvre en plein soleil, dont le plus grand talent est de ne rien faire… et de le faire brillamment.
Mais attendez, qui déboule comme un vent mal contrôlé ? Un zéphyr manqué ! Toujours en mouvement, virevoltant dans tous les sens, mais avec la grâce d’un boulet de canon. Certains attribuent même à ce terme le synonyme de « pet foireux », excusez-moi du peu… Et que dire d’une idole à savetier ? Ce pauvre hère, aussi inutile qu’admiré par quelques-uns, est le roi des bon à rien.

Un trône bien étrange, mais qu’il occupe avec une certaine inconscience, presque touchante. Pendant ce temps, un drille, filou notoire, se faufile entre les convives, le sourire aussi aiguisé que ses combines.
Ah, mais qui est ce baron… de la crasse ? Oui, chers amis, le baron de la crasse est un véritable spécimen de l’élégance ratée. Vêtu comme un sac, il parade avec un aplomb qui force presque l’admiration.
Et pour clore ce tableau, je vous présente le fripe-sauce, cet insatiable goinfre qui ne laisse jamais une miette derrière lui. Une main sur le plat, l’autre sur son ventre, il s’assure que rien ne se perde… surtout pas pour lui.
Voici donc un festival d’images hautes en couleur, où chaque insulte est une fresque vivante, un tableau aussi caustique que fascinant. J’ose espérer que cette douce poésie aura su ravir vos coeurs et surtout que vous en ferez bon usage !

Terminons enfin sur une note plus élevée. Pour rappel, ce vendredi, de 17h à 19h, ne manquez pas un défilé de mode hors du commun, proposé par nos Modistes ! La grande salle de l’Hôtel de Ville s’animera sous le bruissement des tissus.
Il y en aura pour tous les goûts, pour toutes les classes et pour toutes les bourses !
Ce sera, dit-on, un avant-goût exquis du Grand Événement de la Saison. Alors, chers amis, vous savez ce qu’il vous reste à faire…
Votre dévoué,
Sir Etienne de Saint-Geoirs

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