Les dessous de l’Histoire
Oh, mais que voilà ! On m’a laissé dire que nos Chroniques ont été prises d’assaut par la presse, et que nous avançions désormais sous le regard scrutateur de curieux journalistes, se délectant des nouvelles de la bonne société Mandrinoise. Il faut avouer que ce qui se trame dans notre bourgade ferait pâlir bien des capitales !
Mais trêve de bavardages, car ce que j’ai à vous révéler est des plus croustillants ! Imaginez donc : votre dévoué, en une fraîche nuit d’automne, traversant discrètement le grand hall de notre hôtel de ville, et tombant nez à nez sur une scène digne d’une comédie polissonne ! Deux jeunes dames, probablement de retour d’un bal masqué, se tenaient là, immobiles et courtement vêtues, laissant deviner corsets, jupons, paniers et bas… jusqu’à la provocation ! Mes chers, j’en eus à douter de mes sens. Certains murmurent qu’elles y sont encore et que l’on pourrait même les croiser en plein jour… Je vous laisserai, lecteurs intrépides, en juger par vous-même, si vous osez…
Octobre, à la fois pluvieux et vibrant de mystères, garde jalousement ses teintes dorées, faisant régner une autre couleur : le rose. En ce mois empreint de prévoyance, je vous invite, mes chères lectrices à consulter votre savant docteur pour un contrôle de votre noble poitrine, un temps soit peu poudrée. Après tout, la santé n’est point affaire de beauté !
Laissez-moi également vous conter ma récente rencontre avec la rayonnante marquise de Biolay. Toujours si gracieuse, elle faisait flotter autour d’elle une aura de légèreté accompagnée de sa fidèle amie, la comtesse d’Amore. Ces deux dames de goût, armées de rubans et de cœurs délicatement disposés, ont métamorphosé les abords de mon secrétaire en un véritable reliquaire de grâce. Que voulez-vous, mes chers, certaines âmes savent insuffler l’élégance là où elles posent le pied !
Enfin, je ne saurais clore cette chronique sans honorer ma promesse. Vous attendez tous avec impatience les meilleures adresses pour vos tenues du Grand Événement de la Saison, n’est-ce pas ? Voici donc une nouvelle perle : La Costumerie de la MJC de Sainte-Foy-lès-Lyon, incontournable pour dénicher bien des joyaux ! La location se fait à la semaine, mais attention, les réservations partent vite ! Les costumes sont en effet attendus pour des festivités à Versailles en mai et juin prochain. Les tarifs sont raisonnables, environ 60 liards, avec une caution de 300 liards. Retrouvez-les au 42 rue Gabriel Péri, à La Mulatière. Vous me remercierez plus tard pour ce précieux conseil…
D’autres suivront, l’aventure est encore longue.
Avec élégance,
Votre dévoué,
Sir Etienne de Saint-Geoirs