Tissus, froufrous, dentelles et rubans

Très chers lecteurs,Vous ne croyez tout de même pas que nous vous avions oubliés…
Si cette bien chère Lady Whistledown s’occupe à merveille des potins londoniens; sachez que nous avons tout autant à faire.Alors que le ciel stéphanois se voile de gris et de mélancolie, il n’en reste pas moins que nos cœurs demeurent ardents, à l’image de ces dames de la bonne Société qui s’activent avec ferveur et passion pour célébrer notre cher Louis Mandrin.

Et quelle scène exquise s’est offerte à nos yeux lors du traditionnel marché hebdomadaire hier matin ! Parmi les étals bigarrés et les murmures réjouis, d’aucuns pouvaient observer du coin de l’oeil Madame Dico, éminente présidente des « Mandrinades » en compagnie de Madame Billard, adjointe à l’événementiel et de plusieurs dames du cercle de couture : les mains plongées dans des coffres débordants de tissus, dentelles et rubans de toutes les couleurs.

Ces dames ont rempli leurs paniers des trésors nécessaires à la confection de somptueuses toilettes et costumes pour la grande fête qui se tiendra l’été prochain.

Leur fournisseur privilégié, un marchand aussi discret que bien achalandé, proposait une panoplie de merveilles : draps soyeux, fils délicats, tissus opulents, boutons dorés et froufrous à foison. Une nouvelle qui, je n’en doute pas, ravira les couturières et amatrices de beauté.
On m’a rapporté que ce maître du raffinement reviendra chaque deuxième lundi du mois sur le marché.
Alors, à vos agendas, mes chères, car la mode n’attend pas !

Avec élégance,

Votre dévoué Sir Etienne de Saint-Geoirs.