Dans l’ombre du Grand Oeuvre

Très chers lecteurs,
Sachez que, sous le souffle léger de l’hiver naissant, se murmure le Grand Événement de la Saison qui se prépare en coulisses, prêt à éblouir les cœurs. Oui, Les Mandrinades, mes chers, se profilent comme le joyau de notre saison, une ode à notre incontournable Robin des Bois dauphinois, le célèbre Louis Mandrin.

Mais qui donc ourdit en silence ces somptueuses festivités ? Si nul nom ne vous vient naturellement à l’esprit, laissez-moi alors, vous rafraîchir quelque peu la mémoire…
L’Association Mandrinades 2025, qui, sous un voile de mystère, orchestre la grandeur de cette entreprise, est composée de plusieurs membres de renom.

À sa tête, nulle autre que la Duchesse Liliane Dico, Présidente en titre et ancienne première Magistrate de notre noble bourgade, dont le raffinement n’a d’égal que sa capacité à faire briller chaque événement. À ses côtés, l’infatigable Surintendant Michel Champon, Vice-Président et autrefois Maire de la cité voisine de Saint-Geoirs, assure à l’édifice une structure solide et inébranlable.
Le trésor, mes amis, repose quant à lui, entre les mains de l’éminent Surintendant aux finances Jean-Claude Brun-Buisson, dont la sagesse fiscale est aussi estimée que celle d’un banquier vénitien du Grand Siècle. Enfin, la garde des parchemins est l’apanage de Lady Sylvie Gros, Secrétaire de cette noble association, qui sait déployer ses talents de scribe pour enchanter chaque réunion de ses fines annotations.

Ces esprits dévoués oeuvrent en collaboration étroite avec notre Grand Intendant Provincial, Michel Veyron et sa garde rapprochée, composant de concert la symphonie de nos Mandrinades, mêlant scènes théâtrales, danses enrubannées et joutes en costumes, pour transporter chacun d’entre nous, d’ici peu, au XVIIIème siècle. Il se murmure même qu’un grand spectacle pyrotechnique pourrait apparaître au programme, évoquant les intrigues secrètes de notre bien-aimé contrebandier. Oh, Mandrin et ses compagnons d’aventure, l’âme légère souriront sûrement de voir leurs exploits ainsi célébrés dans l’élégance et la bonne humeur…

Mais chut ! N’allons pas tout révéler avant l’heure ! Permettez-moi néanmoins, chers lecteurs curieux, de vous adresser une petite invitation des plus truculentes… Peut-être avez-vous, vous-même, quelques idées, anecdotes croustillantes, ou suggestions de thèmes pour pimenter ces chroniques ? Si tel est le cas, glissez vos pensées sur un pli confidentiel, et déposez-le sur mon secrétaire ! Il se pourrait, si la chance vous sourit, que l’une de vos révélations épice nos futures chroniques.

D’ici là, mes amis, laissez-vous emporter par l’excitation de l’attente. Mais n’oubliez jamais : le plaisir réside autant dans les secrets que dans leur révélation.
Votre dévoué,

Sir Etienne de Saint-Geoirs

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